Avec le “Jardin Punk Challenge” l’université de Mons lance le défi de laisser la tondeuse au fond du chalet de jardin cet été ! Une invitation à ne pas transformer le jardin en terrain de golf, et à laisser revenir certaines plantes et fleurs naturelles au milieu des pelouses.
« Le jardin punk vient un peu casser les codes,explique l’UMons. « On veut faire passer comme message qu’un jardin ce n’est pas seulement quelque chose de rectiligne où un robot automatique vient couper tout ce qui dépasse. Il y a aussi d’autres moyens d’entretenir son jardin qui prennent moins de temps Laisser faire la nature, même dans un seul coin du jardin, peut ainsi se révéler utile pour la biodiversité.
Quand on regarde une photo satellite d’une ville, on constate que les jardins représentent un espace conséquent. Si cet espace est occupé par des plantes de nos régions, ça représente une ressource alimentaire très importante pour les insectes. Et c’est forcément bénéfique pour la nature et pour le climat. Du côté de l’UMons, on a d’ailleurs choisi de montrer l’exemple en arrêtant de tondre les pelouses du campus de la plaine de Nimy. “C’est le cas depuis mars et le début du confinement, reprend Baptiste Leroy.
Comme il n’y avait plus aucun étudiant sur le campus, la question de la tonte s’est posée. Et depuis que nous avons choisi de ne plus tondre que les bordures du terrain, on voit revenir certaines fleurs et de nombreux insectes.
Plus d’infos: www.mumons.be