Dès que le mois de novembre approche, vos yeux se mettent spontanément à scintiller. Après tout, c’est au cours du onzième mois de l’année qu’a lieu le Black Friday. Un jour (parfois un week-end ou une semaine entière) où les réductions volent autour de vos oreilles. Tant vous, en tant que consommateur, que les boutiques en ligne mettent tout en œuvre ces jours-ci pour réaliser la meilleure vente ou le meilleur achat possible. Mais cette euphorie bon marché s’accompagne souvent d’un prix écologique négatif : une empreinte écologique plus importante.

Augmentation des boutiques en ligne

Dès que vous repérez une réduction en ligne, vous êtes le premier à sauter dessus. Une réaction normale pour ceux qui aiment se faire plaisir et s’offrir un cadeau. Vous cliquez sur “commander”, votre produit s’envole dans le “panier” et vous payez votre achat. En cinq secondes, vous avez obtenu un nouveau produit sans grand effort. Mais aussi amusant que soit la commande en ligne, est-elle toujours écologique ?

Saviez-vous que le climat souffre de la soif matérialiste de l’homme ? En Belgique, les boutiques en ligne gagnent en popularité chaque année, ce qui nous amène à un total de quelque 48 000 boutiques en ligne d’ici 2021. Et Covid-19 n’y a contribué que l’année dernière. Faire son chemin en ligne a évidemment ses avantages, comme le choix parmi une large gamme ou la facilité avec laquelle un nouveau produit arrive chez vous. Mais… les conséquences écologiques sont souvent désastreuses.

Black Friday

Phase du dernier kilomètre

Pour chaque achat en ligne, un emballage est nécessaire et un livreur de colis doit prendre la route. C’est ce que l’on appelle communément le dernier kilomètre, c’est-à-dire le processus au cours duquel votre colis quitte l’entrepôt jusqu’au moment où vous le recevez. Cette dernière étape est extrêmement polluante pour l’environnement, et nous aimerions nous y intéresser de plus près.

En gros, on peut distinguer quatre scénarios dans la phase du dernier kilomètre :

  • le shopping traditionnel,
  • boutique en ligne avec livraison à domicile,
  • point de ramassage livraison et
  • livraison au point de chute.

C’est principalement la distinction entre “achat traditionnel” et “achat en ligne avec livraison” qui mérite une attention particulière. Globalement, on peut dire que les achats en ligne causent 0,7 centime de moins de dommages écologiques qu’une visite dans un magasin physique. Cela peut sembler bon à vos oreilles, mais il y a des petits caractères qui s’y rattachent. Par exemple, le risque de retours lors d’un achat en ligne est élevé, environ 10 % de toutes les commandes. Ce qui rend immédiatement les achats en ligne beaucoup moins écologiques. L’expédition d’un colis entraîne l’émission de 260 à 530 grammes de CO2, ce qui représente environ 50 à 100 millions de kilogrammes d’émissions de CO2 par an. Plus précisément, vous pouvez le comparer à une moyenne de 1050 orbites autour de la terre, entraînant des coûts de dommages à l’environnement de 6,5 millions d’euros sur une base annuelle. Une quantité gigantesque, mais c’est précisément là que se trouvent les possibilités pour les entrepreneurs de mieux s’attaquer au problème et de faire la différence.

Du vendredi noir au vendredi vert

Pour freiner la ruée (presque littérale) vers les émissions de CO2 et la surconsommation, plusieurs organisations ont recréé le concept du Black Friday. Pour cela, ils passent du noir au vert et, sous le nom de “Green Friday”, encouragent les consommateurs à acheter plus consciemment. Mais quelle est la différence entre le Black Friday et le Green Friday ? Mais quelle est la différence exacte entre le Black Friday et le Green Friday ? Principalement le but. Le Black Friday consiste à vendre – vendre – vendre pour faire le plus de profit possible. C’est l’inverse avec le vendredi vert, où les gens ne souhaitent vendre que si cela est fait consciemment et dans le respect du produit. Ce qui ne veut pas dire qu’aucun profit ne peut être réalisé. Pour simplifier, on peut dire qu’il s’agit de l’ancienne économie et de la nouvelle économie, cette dernière devant prendre le dessus à l’avenir.

C’est en tout cas ce vers quoi tendent les flèches de CEOs 4 Climate ! On se met au vert ou on rentre chez soi !